La vingt-quatrieme d’une annee faite de hauts ainsi que bas, ainsi, dont Yvon Madiot a accepte de dresser le bilan avant d’entrer de plain-pied dans la preparation d’la saison suivante. Sans oublier de commenter brievement le recrutement pour 2022
Yvon, si tu devais evaluer la periode de l’annee de l’equipe par une note, quelle serait-elle et pourquoi ?
Je dirais 6/10, soit juste au-dessus une moyenne. Pourquoi ? J’aurais pu dire 5/10, mais j’ajoute un point car on a tout de meme gagne beaucoup de courses. En revanche, je ne pourrais nullement mettre plus car nous n’avons pas gagne sur les Grands Tours. Le Tour de France fut moyen, ainsi, meme s’il y a eu de bonnes choses, on pensait gagner bien une etape et ca n’a pas ete l’eventualite. J’imagine qu’on ne merite pas plus que 6/10. Cela nous manque vraiment votre victoire dans votre Grand Tour. On evoque souvent que la Vuelta permet de sauver un brin le bilan, mais on n’a gui?re reussi non plus. Je mets legerement au-dessus une moyenne, mais cela reste une note plutot basse et j’imagine qu’on ne est en mesure de jamais aspirer a plus.
« On va se remettre proprement dit »
Un mois apres le terme d’la saison, quel sentiment predomine ?
Celui qu’il manque quelque chose : cette fameuse victoire qui marque, qu’on retient. Qu’elle soit concernant le Tour, sur les Classiques… Peut-etre aussi qu’il ne nous manque que LA victoire. Une etape sur le Tour et je pense qu’on aurait reflechi differemment. Depuis ce gout d’inacheve, malgre bien ce qui a ete realise a cote. Il y a une certaine frustration. I mon sens, c’est tres pertinent : la periode n’est gui?re reellement reussie. Ils font evidemment des echecs. Le Tour en fut 1. On en attendait nombre, on pensait avoir bati une equipe pour etre en position de gagner concernant de nombreux terrains. Stefan termine deuxieme d’une etape, battu via le soir coureur a s’elancer. Ca ne tient a pas grand-chose. Je le repete : il nous manque votre victoire dont on se rappelle. Cette victoire dont on se rappelle, c’est celle qui vous fera passer l’hiver. On ne l’a jamais, et ca nous fait donc passer l’hiver dans un etat d’esprit de remise proprement dit, de revanche. Je ne trouve jamais « ca viendra mieux demain ». Non. Ce n’etait simplement jamais tel on l’esperait et on va travailler pour que ca ne se reproduise gui?re, ainsi, que ca s’ameliore rapidement des la nouvelle annee.
Le bilan brut est-il surtout decevant au regard des ambitions nourries ?
On juge effectivement votre bilan moyen car on parvenait regulierement a gagner i propos des Grands Tours ces dernieres annees. Cela dit, il ne faut jamais tout noircir non plus. Beaucoup d’equipes pourraient se satisfaire de vingt-quatre victoires au sein d’ une saison. Neanmoins, nous avons un tel niveau d’organisation, de telles qualites et competences parmi le staff et les coureurs, un tel investissement, qu’on ne est en mesure de gui?re totalement se satisfaire d’une saison comme celle-ci. Nos partenaires nous prodiguent aussi la totalite des revenus Afin de reussir. De ce opinion, nous n’avons nullement eu les resultats a la hauteur de des competences ainsi que ce que nous mettons en place. Depuis un petit decalage, il manque 1 petit quelque chose. On y collabore, on a des pistes de reflexion, de progression, on a effectue les meilleurs debriefings. On va se remettre en question, l’ensemble de, a tous nos niveaux, Afin de aller chercher cette ou ces victoires qui marquent et qui font la reussite d’une saison.
Comment expliquez-vous votre manque de reussite ?
Dans votre premier moment, je dirais qu’on n’a jamais pu aborder une telle saison comme on adore le faire, avec un grand rassemblement en decembre. La situation sanitaire nous a contraints a nous separer en multiples groupes. Ce rassemblement, hot or not ou on se trouve l’ensemble de, ou l’on peut discuter, nous a vraiment manque, en particulier au staff. Cela est bon nombre revenu au cours du debriefing. Peut-etre sommes-nous ainsi entres avec legerement moins de maitrise dans une telle saison. Avec l’absence prolongee de Thibaut, nous n’avons pas toujours pu aligner nos equipes que nous souhaitions. C’etait aussi un vrai probleme, meme si on ne pourra jamais tout mettre via le compte de cette longue indisponibilite. Les autres coureurs doivent aussi etre en capacite d’assurer. Il nous manquait Thibaut, certes, mais on s’est aussi apercus qu’on n’avait jamais non plus plethore de coureurs capables de gagner a tres haut-niveau. Sur le Tour, on a pratiquement perdu Arnaud apres trois semaines. Ca a evidemment gache les plans. Un coup qu’il etait parti, on savait que nos opportunites de victoire etaient fortement reduites. Sur d’autres courses, on a aussi vu notre difficulte a performer au plus haut-niveau. Au moment oi? les leaders ont des soucis, on a du mal a tenir la baraque.
« Mes coureurs n’ont rien lache »
En debut d’annee, Marc disait vouloir « etre en situation de jouer la victoire a chaque depart de course ». Est-ce que cette volonte fut assouvie ?
Non, franchement. Il y a quelques courses ou l’on savait, i l’origine, qu’on avait peu de chances de gagner. C’est deja se tirer une balle dans le pied, meme quand on y croit forcement, qu’on se devoile qu’il y a vraiment une solution, quand on part de loin… Cela nous manquait certains winners. On sait aussi qu’il y a de la concurrence, qu’on ne pourra pas recruter qui on veut, Afin de des raisons financieres ou sportives. On ne peut nullement prendre nos vingt meilleurs coureurs du monde comme le font diverses equipes. Sans amener leaders, on s’est rendus compte qu’il nous manquait des coureurs capables de gagner quand le leader reste en delicatesse. On a gagne relativement regulierement, sans gros trous au calendrier, mais disons qu’il n’y a nullement eu d’euphorie. On gagnait frequemment, mais pas forcement vis-i -vis que l’on esperait. David Gaudu a pourquoi pas realise une excellente serie entre le Pays Basque et les Ardennaises, mais on n’a gui?re su le repeter.